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Chroniques

Restez informé(e) en consultant cette section régulièrement. Nous y inscrivons les dernières nouvelles, les récents événements et des chroniques se rattachant à notre Maison commémorative familiale.

Le congé de Pâques : une occasion d’échanger

Le congé de Pâques : une occasion d’échanger

Par Nicole Pâquet, professionnelle en rituels funéraires le 17 avril 2019 nicole@gfournier.com Au cours de la prochaine fin de semaine, dans la plupart des familles, il y aura un brunch, un dîner ou un souper de Pâques. Le jambon et les bons plats à l’érable seront sans doute à l’honneur pour régaler les estomacs les plus gourmands. Et pourquoi ne pas profiter de cette occasion pour nourrir également votre cœur et favoriser les échanges avec ceux qui vous entourent. Pour les membres des familles endeuillées qui vivront cette journée en l’absence de quelqu’un qui fut important pour eux, il y a peut-être beaucoup de peine et d’émotions qui seront aussi au rendez-vous. Pendant ces périodes de festivités, lorsque vos souffrances viennent vous envahir et prendre toute la place, deux possibilités s’offrent à vous. Le premier scénario possible , vous vous efforcez d’ignorer toutes les émotions qui sont emprisonnées au fond de votre gorge, qui vous étouffent, qui ont tendance à vous rendre impatients, ternes et tristes. Refermé sur vous-même, vous vivez très difficilement ces jours en espérant qu’ils seront vite passés, tout en vous privant ainsi d’un moment précieux de partage avec les membres de votre famille et de vos amis. La deuxième issue pourrait être des plus enrichissantes et pourrait vous procurer une certaine quiétude une fois vécue. Au moment où vous serez rassemblés, un membre courageux de la famille pourrait prendre la parole, nommer la personne décédée et ouvrir le partage sur les émotions qui vous habitent tous à ce moment précis. Il est probable que ces échanges deviennent à la fois très émouvants et peut-être même déstabilisants, mais combien importants et salutaires dans votre processus personnel de deuil. Ainsi vous pourrez ensuite être plus sereins et capables de prendre part à la fête et de vous amuser un peu, sans doute ce qu’aurait souhaité pour vous, l’être aimé qui vous a quittés. En conclusion, il faut retenir que l’expression de ces émotions vient mettre des mots sur ce que provoque l’absence de la personne décédée en chacun et chacune de vous, tout en vous apportant une certaine libération. Les professionnels en rituels funéraires (PRF) et les officiers en rituels funéraires (ORF) de la Maison commémorative familiale Fournier s’unissent pour souhaiter personnellement à chacune et chacun un bon congé de Pâques et présument pour vous de doux et bons moments entourés des membres de votre famille et de vos amis. INFOS Saviez-vous qu’une entreprise CERTIFIÉE en services funéraires se doit de démontrer qu’elle suit des procédures écrites qui couvrent les exigences relatives à la présentation du défunt ou de l’urne contenant ses cendres. - référence au document du Bureau de normalisation du Québec (BNQ 9700-699) article 5.9.1.


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Prendre le temps de vivre son deuil

Prendre le temps de vivre son deuil

Par Nicole Pâquet, professionnelle en rituels funéraires le 10 avril 2019 nicole@gfournier.com Le temps s’est épuisé, la vie s’est dissipée… un être cher vient de quitter les siens et toute une communauté. Tout votre être a mal à subir la peine et le désarroi qui vous habitent. Si vous ne vous l’étiez pas encore permis avant ce moment-là, il est venu le temps de vivre votre tristesse pour vous en libérer, d’explorer cette route intérieure et d’exprimer ce que vous ressentez, et l’outil le plus humain pour ce faire sont les larmes. Le fait de pleurer vous permettra de laisser place à d’autres émotions; les larmes sont la plus saine expression de la peine … Ne permettez à personne de votre entourage de vous empêcher de vivre cette étape, en vous disant : Ne pleure pas ! Il est reconnu que les larmes retenues et refoulées auront plutôt tendance à se multiplier avec le temps. Un deuil non vécu refera inévitablement surface. Il s’agit pour chacun et chacune d’emprunter un corridor très personnel et unique à l’image de la relation tout aussi unique que vous entreteniez avec l’être disparu, et de conjuguer avec vos émotions pour vous diriger petit à petit et à votre rythme sur le chemin de la guérison. Chaque relation est unique et elle laisse des traces uniques dans nos souvenirs. Il revient donc à chacun et chacune de trouver ce qui fait sens pour lui ou pour elle ... Avec le temps, de douces images de l’être aimé pourront alors rejaillir à votre esprit et créer les plus beaux souvenirs de demain. Vous pourrez alors réapprendre à poursuivre la vie différemment en laissant place à la lumière. Prenez le temps de vivre votre deuil ! À vous tous qui vivez ces moments difficiles, soyez assurés de l’indéfectible soutien empathique des professionnels et officiers en rituels funéraires (PRF et ORF) de la Maison commémorative familiale Fournier qui sont là, à votre écoute, avant, pendant et après les rituels funéraires ! INFOS En référence à l’article 5.13 du document du Bureau de normalisation du Québec (BNQ9700-699), saviez-vous que seule une entreprise funéraire CERTIFIÉE doit avoir une procédure écrite qui traite des diverses possibilités concernant la destination finale des cendres, notamment l’inhumation, la mise en niche dans un columbarium, la remise des cendres à la famille et lorsque nécessaire, l’entreposage des cendres non réclamées.


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Les étapes du deuil : l’héritage

Les étapes du deuil : l’héritage

Par Nicole Pâquet, professionnelle en rituels funéraires le 3 avril 2019 nicole@gfournier.com Après avoir détaillé pour vous au cours de ces dernières semaines les étapes du deuil, nous voici rendu à l’ultime et dernière phase de ce «passage obligé» soit l’héritage. Cette période permet à l’endeuillé de voir ce qu’il peut retirer de cette grande expérience humaine. Jour après jour, la souffrance engendrée par la perte de l’être cher s’estompe petit à petit malgré que l’endeuillé continue à ressentir un très grand vide. Le temps est alors propice pour combler ce vide en l’enrichissant de tout ce que cette relation terrestre qui est terminée, a pu apporter. Il est temps par exemple pour l’endeuillé de faire le bilan des qualités, des valeurs qui l’ont attiré chez la personne décédée; de se rappeler qu’est-ce qu’il a recherché ou aimé dans la relation qu’il a entretenue avec l’être disparu. Cela peut se traduire par : une nouvelle façon d’envisager la vie, un nouveau centre d’intérêt, une certaine douceur, l’amour de la musique ou des arts ou encore une nouvelle manière de prendre soin de soi. Inévitablement, la personne décédée n’a pas pu vivre auprès de son entourage sans y laisser quelque chose d’elle-même et en contrepartie, la personne endeuillée a investi d’elle-même également dans l’être aimé, parfois même inconsciemment avec certaines attentes. Afin de ressortir grandi de cette expérience le plus sereinement possible, l’endeuillé peut reprendre possession au plan spirituel de tout ce qu’il a investi dans l’être aimé au cours de la relation. L’endeuillé doit reconnaître également la richesse intérieure acquise auprès de la personne décédée et ce, en la remerciant pour tous les projets réalisés ensemble, pour toute l’affection manifestée, pour tous les cadeaux reçus sans souvent en avoir été conscient, pour les attentions de tous les jours, pour lui avoir transmis ses connaissances et la maîtrise de les utiliser. L’endeuillé peut enfin se féliciter d’avoir persévéré dans la résolution de son deuil, se féliciter également de s’être découvert une nouvelle force intérieure, pour avoir acquis une nouvelle sensibilité et pour avoir fait de sa souffrance une indéfinissable source de maturité. C’est après ce long processus que la vie peut reprendre son plein essor et suivre son cours. Quant aux êtres disparus, ils ne sont jamais oubliés tant qu’ils vivent au plus profond du coeur de ceux et celles qui sont nourris de leurs plus beaux souvenirs. Les professionnels en rituels funéraires (PRF) et les officiers en rituels funéraires (ORF) de la Maison commémorative familiale Fournier, des gens d’ICI qui sont sensibles à votre peine et qui sont là quotidiennement près de vous, qui sont là pour vous. INFOS Saviez-vous que des mesures appropriées doivent être prises pour assurer l’identification du défunt à l’arrivée au crématorium, pendant la crémation, et jusqu’à la destination finale des cendres. À cet effet, un pièce d’identification métallique numérotée doit accompagner le défunt tout au long du processus de crémation et doit être déposée dans l’urne avec les cendres (réf. art.5.10.3 du document BNQ 9700-699/2009)


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Les étapes du deuil : l’échange des pardons

Les étapes du deuil : l’échange des pardons

Par Nicole Pâquet, professionnelle en rituels funéraires le 27 mars 2019 nicole@gfournier.com Choisissant de mettre des mots sur les diverses étapes du deuil, nous demeurons conscients que cela vient faire revivre pour certains d’entre vous, un éventail incroyable d’émotions. Chaque être humain est unique et chacun découvre à son propre rythme le nouveau sens de sa vie pendant et à la suite d’un deuil. Il faut laisser libre cours au temps, il est le meilleur et le plus grand allié. Pour poursuivre à travers l’évolution des étapes du deuil, l’échange des pardons fera l’objet de la présente chronique. C’est une phase où l’être humain élimine les résidus de colère, de culpabilité ou d’animosité encore ressentis envers l’être disparu. La personne endeuillée s’engage dans un rituel de pardon. Pardonner, cela ne veut pas dire oublier, ce n’est pas non plus de nier ce qui a été; cela signifie surtout libérer l’être disparu en lui pardonnant d’être parti trop tôt ou sans prévenir, d’être parti sans avoir pris le temps de dire adieu à qui que ce soit, d’être parti sans avoir dit un dernier «je t’aime», d’être parti sans avoir accompli toutes ses promesses, d’être parti avec une portion de votre vie ou encore, d’être parti avec vos rêves d’avenir. De plus, l’endeuillé doit-il apprendre à se libérer en se pardonnant à lui-même de se sentir fragile et vulnérable, d’être en souffrance, d’avoir peur ou de se sentir frustré par cette nouvelle vie qui va débuter, de faire des rêves qui semblent impossibles ou encore de vouloir aimer à nouveau. En faisant ce rituel, l’endeuillé se soulage de sa culpabilité qui est malsaine pour lui-même et se donne l’opportunité de retrouver ainsi la paix du coeur. Pour y arriver, l’endeuillé doit aller régulièrement puiser dans les richesses de son intérieur et pour certains, cela peut se traduire par des périodes de prières, de méditation ou de détente par la relaxation. Laissez monter en vous ses émotions afin qu’elles puissent s’évanouir d’elles-mêmes pour laisser place à des jours meilleurs. Les professionnels en rituels funéraires (PRF) et les officiers en rituels funéraires (ORF) de la Maison commémorative familiale Fournier demeurent sensibles aux gens de la communauté qui ont à vivre la douloureuse expérience humaine qu’est le décès d’un proche. Ils vous prêtent ICI à chaque jour une écoute de qualité avant, pendant et après les rituels funéraires. INFOS En référence à l’article 5.8.2 du document du Bureau de normalisation du Québec (BNQ9700-699), seule une entreprise funéraire CERTIFIÉE doit démontrer qu’elle suit des procédures écrites qui traitent des exigences pour les soins cosmétiques, les soins minimaux et les soins de thanatopraxie.


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Les étapes du deuil :la découverte d'un sens à la vie

Les étapes du deuil :la découverte d'un sens à la vie

Par Nicole Pâquet, professionnelle en rituels funéraires le 20 mars 2019 nicole@gfournier.com Au cours des semaines précédentes, nous avons décortiqué ensemble les premières phases du deuil jusqu’à l’accomplissement des tâches qui y sont reliées. J’aborderai avec vous cette semaine le sujet délicat du sens de la découverte de la vie après le décès d’un être cher. C’est une étape où l’être humain ne réussit pas toujours à trouver une raison de vivre, surtout dans les premières semaines qui suivent le décès. C’est une période très intense au plan spirituel. C’est là que l’endeuillé découvre parfois bien malgré lui, de nouvelles ressources en lui-même et apprend à faire davantage connaissance avec lui-même. C’est une étape du deuil qui apporte avec le temps, un immense gain de maturité. L’endeuillé se trouve face à une question posée par l’existence dans cette phase du deuil, et la seule façon de pouvoir y répondre est de prendre sa propre vie en main, sans l’autre. L’être humain est intensément à la recherche d’un nouveau sens à donner à sa vie, mais étant fragilisé par la peine qui l’habite, l’endeuillé vit cette étape comme un vide existentiel. Aussi paradoxal que cela puisse sembler à priori, l’endeuillé devra chercher parfois son but à l’extérieur de lui-même, plutôt qu’en lui. Pour chaque personne qui a, à traverser ce «passage obligé», l’existence prend de façon unique un sens différent. Trois suggestions différentes pour l’endeuillé d’y parvenir sont répertoriées : • En faisant dans le quotidien une bonne action, en participant à une œuvre, ce qui fait référence au sens de l’accomplissement. Cette façon procure à l’être humain un bien–être et un sentiment de satisfaction lui ouvre de nouveaux horizons; • En faisant l’expérience de quelque chose de nouveau, comme par exemple : de la bonté, de la beauté en prenant contact avec la nature ou avec une certaine culture ou encore mieux, de connaître le caractère unique d’un autre être humain; • Et finalement, en assumant pleinement l’inévitable souffrance. Il est possible de trouver un sens à l’existence, même dans une situation désespérée en constatant sereinement que l’on ne peut changer son destin. C’est une étape où la perception des choses prend tout son sens. L’endeuillé peut choisir de voir avec tristesse le calendrier de ses jours s’amincir à mesure qu’il enlève les feuilles, en n’envisageant que le vide devant lui. Il peut aussi en contrepartie, afficher son nouveau calendrier et aborder le vide qui l’habite, en rangeant soigneusement toutes les anciennes feuilles de son calendrier en ayant pris soin d’écrire quelques mots à l’endos de chacune. Il pourra alors se pencher avec tendresse sur toute la richesse contenue dans ses notes, sur tous les moments d’une vie qu’il a partagés avec l’être aimé et d’en conserver ainsi de précieux souvenirs. Au moment où se vit le «passage obligé», comme le dit l’auteur Bernard Moitessier : «C’est le destin qui bat les cartes, mais c’est nous qui les joueons». Les professionnels en rituels funéraires (PRF) et les officiers en rituels funéraires (ORF) de la Maison commémorative familiale Fournier, des gens d’ICI près de vous, qui sont là pour vous. INFOS En référence à l’article 6.3 du document du Bureau de normalisation du Québec (BNQ9700-699), saviez-vous que seule une entreprise funéraire CERTIFIÉE à l’obligation d’élaborer un plan de formation initial et continu, et doit démontrer qu’elle le met en application.


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Les étapes du deuil : l’accomplissement des tâches subséquentes au deuil

Les étapes du deuil : l’accomplissement des tâches subséquentes au deuil

Par Nicole Pâquet, professionnelle en rituels funéraires le 13 mars 2019 nicole@gfournier.com Au cours des dernières semaines, nous avons déjà exploré ensemble les premières phases du deuil qui sont: le choc, le déni, l’expression des émotions et des sentiments. Cette présente chronique abordera l’accomplissement des tâches reliées au deuil. Cette étape survient dans le temps, lors de la préparation des rituels funéraires ou après les jours qui y font suite. C’est le moment où l’endeuillé devra voir à l’application des volontés du défunt où il se donnera le mandat d’accomplir les rites liés à sa culture et sa religion. C’est également à cette étape que l’endeuillé se retrouvera parfois avec le fardeau de remplir les promesses qui ont pu être faites au défunt avant son grand départ. Au plan physique, c’est l’étape du grand détachement de la relation avec le corps de l’être aimé. Le moment aussi où l’endeuillé passera en revue l’ensemble des effets qui ont appartenu à la personne disparue et devra s’en défaire pour un bon nombre d’entre eux. Ce sera aussi le moment où seront contemplées les photos de l’être aimé avant de les ranger dans des albums. C’est l’étape où le vide se fait grand, le détachement s’impose, le dialogue n’est plus, c’est la pleine réalisation que le lien terrestre est rompu… Dans ce processus de guérison, l’endeuillé se sent seul devant son miroir, il ressent parfois comme une soif de compléter des échanges qui n’ont pu être terminés avec l’être aimé qui n’est plus. C’est la phase pour l’endeuillé où l’écriture peut devenir une bouée alors qu’il pourra compléter les dialogues inachevés par le biais de l’écriture d’une lettre adressée au défunt. L’écriture permet d’extérioriser la peine ressentie pour laisser la place à la sérénité et à l’acceptation. Elle permet à l’endeuillé de se libérer sans aucune crainte d’être jugé par qui que ce soit, n’ayant comme témoin que son stylo et sa feuille de papier. Au cours de cette phase du deuil, l’endeuillé doit se donner le droit de prendre le temps, de respecter son rythme tout en demeurant conscient qu’il ne pourra escamoter les tâches qui s’imposent dans la traversée de cette période. Dans toutes les étapes de votre deuil incluant celle-ci, tous les officiers et professionnels en rituels funéraires de la Maison commémorative familiale Fournier sont là près de vous, au moment où vous en avez tant besoin, vous apportant leur empathie et leur écoute. INFOS Saviez-vous que l’Office de la protection du consommateur a participé activement avec le Bureau de normalisation du Québec (BNQ) pour l’élaboration de la norme professionnelle sur les services funéraires et que cela est un avantage pour vous de choisir une entreprise CERTIFIÉE de services funéraires parce que vous avez davantage le pouvoir d’évaluer les services offerts.


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Les étapes du deuil: l'expression des émotions et des sentiments

Les étapes du deuil: l'expression des émotions et des sentiments

Par Nicole Pâquet, professionnelle en rituels funéraires le 6 mars 2019 nicole@gfournier.com Je poursuis avec vous cette semaine l’exploration des étapes du deuil. Ces informations ne vous sont données qu’à titre indicatif seulement. Ce sont simplement des points de repère qui marquent les étapes du cheminement de l’endeuillé vers la guérison. Le détail de ces étapes vous est fourni en respectant l’ordre chronologique des phases du deuil qui ont été le plus souvent observé au fil des ans. Il ne faudrait pas prendre ces repères, en essayant de les coller au dos d’une personne comme une étiquette, parce que chaque personne est unique et vit une histoire unique également. Faisant suite aux 2 premières phases qui sont le choc de la nouvelle et le déni, je vous parlerai des effets ressentis au moment où le corps doit absorber la pleine conscience de la perte de la personne décédée. Au cours de cette phase, une multitude d’émotions habitent l’endeuillé. Le corps est sur le point de céder à toutes ses résistances qu’il s’était imposées depuis l’annonce du décès de l’être aimé; tout comme un barrage qui s’apprête à se rompre. Et lorsque ce cap est traversé, le corps réalise la perte de cette personne. L’endeuillé se voit confronté à l’impossibilité d’un retour de la personne disparue; cette douleur est grande et parfois insoutenable. Il se voit submergé par le flot des émotions qui en alternance, arrive et se retire tout comme le mouvement des vagues du fleuve sur la grève. Un ensemble d’émotions se manifestent telles : l’anxiété, la peur, l’impuissance, la tristesse, la colère, la culpabilité, le sentiment de libération, les lamentations de la pleine conscience de la perte, appelées «la grande braille» par le regretté feu Jean Monbourquette. Pour les décrire brièvement, l’anxiété c’est au moment où la personne se voit perdre la maîtrise sur l’existence de l’être aimé et sur sa propre vie. La peur s’installe et lui confirme qu’il sera séparé à tout jamais de la personne décédée. La tristesse est la souffrance propre du deuil, la douleur du coeur, c’est l’étape où pour l’endeuillé, plus rien n’a d’importance; pleurer et parler de sa peine permet de vivre pleinement le chagrin. Il est important de ne pas éviter cette phase. C’est parfois à cette étape qu’apparaissent les symptômes tels que le manque d’appétit et de concentration, une grande fatigue et de l’insomnie. La colère est un sentiment humain, il révèle une forme de protestation devant le vide, l’absence de l’être aimé. Il est possible que la personne en deuil tente de trouver un coupable de la mort de l’être aimé. La culpabilité est un sentiment que l’on retrouve souvent chez le jeune enfant, qui se sent responsable de la mort. Chez l’adulte ce sentiment pourra apparaître lorsqu’il retourne la colère contre lui-même. Il est nécessaire de pouvoir exprimer le sentiment de libération sans culpabilité. Pensons entre autres à ce parent que l’on aimait profondément et qui est maintenant soulagé de ses souffrances par la mort. La pleine conscience de la perte et l’acceptation se présente au moment où l’endeuillé cesse de nier et réalise totalement l’étendue de sa perte. Cette étape marque la fin de l’attachement terrestre, c’est un moment de grande douleur qui laissera place par la suite à un sentiment de paix intérieure et un début de cicatrisation de la blessure. L’endeuillé pourra alors parler de sa perte sans être submergé par toutes ses émotions. Si vous êtes à vivre ces états d’âme; soyez indulgent envers vous-même, car chacune de vos émotions est correcte, valable et surtout humaine. Donnez-vous également le droit d’exprimer chacune des émotions ressenties. Elles viennent confirmer que le deuil n’est pas l’oubli de la personne disparue, mais une nouvelle façon de se relier à elle. INFOS Saviez-vous qu’une entreprise CERTIFIÉE en services funéraires doit aborder avec le mandataire, les sujets tels que: la préparation du défunt en vue de sa présentation et de sa destination finale ainsi que les points qui sont relatifs au déroulement de la célébration commémorative - Référence document du Bureau de normalisation du Québec (BNQ 9700-699) article 5.2.3.7.


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Les étapes du deuil : le déni

Les étapes du deuil : le déni

Par Nicole Pâquet, professionnelle en rituels funéraires le 27 février 2019 nicole@gfournier.com Dans cette présente chronique, j’aborderai avec vous la suite du cheminement intérieur lié aux diverses phases du deuil, dont la deuxième étape qui est: le déni. Le déni, c’est en soi le refus de reconnaître ce qui vient de se produire, de croire l’information qui vient d’être livrée, de refuser la réalité du décès. «Ce n'est pas vrai», « Ce n’est pas possible », «Je vais me réveiller pour me rendre compte que tout ça n’est qu’un mauvais rêve». Ce refus de la réalité est un mécanisme de défense qui nous permet de tenir le coup. C’est un réflexe humain qui sert à protéger l’endeuillé d’une trop grande émotion, car reconnaître et accepter la fatalité de la mort d'un être aimé est un choc trop grand. Sous la violence des émotions, c’est aussi l’étape où l’être humain recherche parfois un coupable ou un responsable de ce qui arrive. C’est au cours de cette étape du deuil que peuvent également apparaître des problèmes psychosomatiques. Pendant ces périodes de profonds chagrins, l’être humain cherche parfois une bouée pour survivre d’où l’utilisation de médicaments, de l’alcool et des drogues. Ces méthodes malheureusement ne font que retarder le processus de guérison. Souvenez-vous, il a été mentionné à la chronique précédente : … le deuil est un long processus au cours duquel l’être humain traverse un «passage obligé»... Le déni demeure une réaction normale tant qu’elle ne dure pas. Certaines personnes s’enferment dans un état de négation comme pour s’en faire un refuge. C’est alors que ceux-ci préserveront intacte la chambre de la personne disparue et ce, pendant des mois, voire même des années; ils continueront jour après jour, de mettre un couvert à table, pour l’être qui n’est plus… Dans ces cas, le processus du deuil est comme en veilleuse. Il est possible aussi que pendant plusieurs jours, certaines personnes ne verseront aucune larme. Il est important de ne pas confondre, le déni avec le sentiment de désaffection. La douleur de la peine est tout simplement comme en suspend quelque part dans le corps, tout comme si elle était dans une coquille; moyen que le corps utilise pour se protéger de son intrusion. Le déni peut aussi pousser certaines personnes à oublier l’événement malheureux en évitant tout contact avec ce qui peut leur rappeler la perte de l’être aimé tels que : l’hôpital, le cimetière, le salon funéraire, etc. Être confronté à la réalité de la mort, au corps de la personne décédée, peut être important pour passer ce cap. Voir le corps de l’être aimé sans vie, peut permettre de libérer cette douleur enfouie pour ainsi traverser cette étape du deuil. De même que l’exposition, la célébration commémorative, l’inhumation, la présence de la famille, des amis et de toute une communauté, toute cette démarche participe à ce que la personne se sente en deuil. Il n’est pas sain de prétendre se faire du bien en escamotant cette étape. Quand tout semble s’écrouler autour de nous, les rituels funéraires contribuent à nous faire retrouver une certaine stabilité, il devient donc primordial pour notre plus grand bien, de les inclure dans notre processus de guérison. INFOS En référence à l’article 5.10.3 du document du Bureau de normalisation du Québec (BNQ9700-699), saviez-vous que seule une entreprise funéraire CERTIFIÉE à l’obligation de mettre en place un mécanisme lui permettant de recueillir, de compiler et d’analyser les commentaires de sa clientèle.


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Les étapes du deuil : le choc

Les étapes du deuil : le choc

Par Nicole Pâquet, professionnelle en rituels funéraires le 20 février 2019 nicole@gfournier.com Tout porte à croire que la mort effraie comme jamais elle ne l’a fait dans le passé; parce qu'elle n'est plus suffisamment enseignée, et pourtant… Le deuil débute dès que la vie bascule dans l’état de l’obscur, dans la finalité de l’être au sens humain, au sens de la vie. Le deuil s’installe dès l’annonce de la mort de la personne aimée, il prend toute la place dès ce moment et pour tous les mois qui vont suivre, tout en serrant le coeur. C'est l'une des pires épreuves de l'existence. Avec le temps, le deuil se retirera subtilement pour redonner à nouveau place à la vie. Le deuil est un long processus au cours duquel l’être humain traverse un «passage obligé», il se doit d’effectuer un travail sur lui-même pour apprivoiser et vivre le départ de l'être aimé. C’est au cours de cette période que pourra se cicatriser la blessure du cœur. Ce processus comprend plusieurs étapes, dont le choc, le déni, l’expression des émotions et des sentiments, l’accomplissement des tâches subséquentes au deuil, la découverte d’un sens à la vie, l’échange des pardons et enfin l’héritage, là où la lumière revient éclairer la vie. Dans cette présente chronique ainsi que celles qui viendront au cours des prochaines semaines, nous aborderons le cheminement intérieur lié au deuil en commençant par la première étape soit : le choc. C’est la première phase du deuil. Elle est également la plus courte mais combien intense. C’est l’annonce d’une fin, c’est la paralysie de nos émotions, de nos facultés et de nos perceptions, ce qui explique qu’une telle nouvelle puisse laisser en apparence la personne sans émotion. Le terme de «sidération» peut aussi tout à fait convenir pour décrire la réaction de la personne face à l’information qui vient de lui être transmise. L'annonce du décès équivaut à un coup de masse sur la tête et ce, même lorsque la mort se présente suite à une maladie grave. Souvent comme sous l’effet d’une commotion, la personne agit de manière mécanique. Au plan physique, c’est comme si le corps subissait une forme d’anesthésie pour permettre d’absorber l’annonce de cette nouvelle. Il peut subvenir également un état de sommeil profond dans lequel les fonctions de la vie semblent suspendues, tout comme si le corps se retrouvait dans un état d’engourdissement complet. Chez d’autres personnes, tout au contraire, l’annonce du deuil peut engendrer de l’agitation. Peu importe comment votre corps réagit face à l’annonce du décès d’un proche ou d’un ami, tous ces états d’être sont des réactions de résistance que s’imposent le corps; ils sont le signe que votre corps tente de se protéger. Le moment du choc est une période de changement très profond. Il donne aux endeuillés le temps de digérer la dure réalité et de se ressaisir en puisant en eux les ressources nécessaires pour gérer la situation de perte de l’être cher. Malgré les années qui passeront, les détails de ce moment si douloureux demeureront toujours présents dans les souvenirs, comme par exemple : l’heure de la journée, la musique que l’on écoutait, les mots exacts qui nous ont appris la nouvelle du deuil... Tout cela restera à jamais gravé par l’émotion extrême qui nous a habités, à cet instant très précis. INFOS Seule une entreprise CERTIFIÉE en services funéraires doit proposer à ses mandataires des services et des produits qui répondent à leurs besoins et leurs attentes, à leurs croyances et ce, dans le respect des lois et règlements. - Référence document du Bureau de normalisation du Québec (BNQ 9700-699) article 5.2.3.6.


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D’un cœur à l’autre

D’un cœur à l’autre

Par Nicole Pâquet, professionnelle en rituels funéraires le 13 février 2019 nicole@gfournier.com Depuis fort longtemps, le génie humain ne cesse de réaliser de formidable avancée. Des chercheurs et savants permettront bientôt aux voyageurs de l’espace de s’arrêter, quelque part suspendus dans la galaxie entre les planètes et les étoiles, pour se reposer pour réaliser par la suite, la fin de leur trajectoire. Pendant ce temps, on dirait que la terre devient toute petite, considérant que nos moyens de transport se font toujours de plus en plus rapides. Les modes de communication se développent également à folle allure au point qu’il est aujourd’hui possible de côtoyer virtuellement en temps réel, des êtres qui se trouvent à l’autre bout de la planète. Ces portes toutes grandes ouvertes nous permettent de voir tout ce qui se passe partout dans le monde. Ne trouvez-vous pas que ce contact virtuel avec les autres nous donne un «semblant d’aimer et d’être aimés». Qu’on le veuille ou non, on ne peut nier que le véritable amour se vit tout d’abord sur le plan physique en touchant l’autre dans son cœur. Et si aimer devait du même coup se traduire par la proximité qui reprenait son plein contrôle pour imposer toute son importance et ce, dans un lieu réel, oubliant toutes les permissivités de la technologie. La nouvelle technologie tente de faire croire que les corps se rapprochent, en même temps que l’on réalise que les cœurs se fragilisent parfois. Même si l’amour du cœur nous est indispensable, il n’est pas inné. Il est toujours garant de la volonté de l’expression de nous-même. Aimer suppose l’ouverture ; aimer, demande un don de soi, un abandon. C’est aussi accepter de laisser voir ses zones de vulnérabilité, tout en acceptant les faiblesses de l’autre, en manifestant une grande confiance en l’autre. Aimer c’est se donner, c’est offrir son accompagnement, son aide à l’occasion. Plusieurs célébreront dans les jours prochains, la fête de l’amour, la St-Valentin. Et si pour une fois, on laissait de côté tous les appareils de la nouvelle technologie, pour troquer tous les «J’aime», souvent vides de sens qui sont lancés gratuitement sur les réseaux sociaux, pour les dire à des personnes qui nous sont chères et ce, lors d’un réel contact humain. Ce «J’aime» n’aurait-il pas une meilleure saveur. En tout cas, il aurait sans doute beaucoup plus de signification et serait assurément plus goûteux pour celui qui le reçoit, parce qu’il ne serait pas tout droit sorti d’un appareil métallique. La technologie moderne, c’est bien, malgré que l’amour réel lui, n’y adhère pas complètement et à la limite, s’en moque. Les officiers en rituels funéraires (ORF) et professionnels en rituels funéraires (PRF) de la Maison commémorative familiale Fournier souhaitent pour chacune et chacun d’entre vous à l’occasion de la St-Valentin, de belles rencontres chargées de multiples bouquets remplis de messages d’amour. INFOS En référence à l’article 5.14 du document du Bureau de normalisation du Québec (BNQ9700-699), saviez-vous que seule une entreprise funéraire CERTIFIÉE à l’obligation d’offrir des services de soutien et de suivi pour la famille et les proches du défunt.


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